mercredi 9 septembre 2015

Nous répondons à Mr Djanga layi concernant video refondation Michel Louis Sideney



Notre video semble ne pas avoir l'assentiment de 

Monsieur dit  "djanga layi"
















Voici les propos relatifs au 

commentaire  sur la video cite ci-contre:

Ceci ne nous dérange pas qu'il critique nos

 invites : KECLART et moi même chargé 

l'information et de la communication (


(s'il veut "communicateur" et "Informateur" contre le néocolonialisme  et le système qui dérange pour notre médias (Ki pa Ka rousoulé Mim    Zafè peplà  pli impotant           )...



qui 

partant dérange "la nouvelle génération 

de patriotes est bien là en Martinique"









SOUSCRIPTION DES EX CAMARADES  SOLIDAIRES DE L'EPOQUE 1970









1970 1971



REPONSE à DJANGA Lavi pour 



son commentaire soutien de Veilleur 



Lucien et autres nationalistes Voir image 



Un livre est en projet : BARIK MAHMOUD 


BARKA Désertion Politique à l'instar de 


Mohamed Ali au VIETNAM contre les 


guerres néocoloniales 


POUR VOUS SERVIR MONSIEUR DJANGA LAVI

1970 ARTICLE DU MILITANT DESERTEUR BARRIQUE ANTICOLONIALISTE  EN RAPPORT A UNE  POSITION POLITIQUE SUR LES GUERRES COLONIALES EN AFRIQUE


A l’heure où certains peuples prennent les armes pour lutter contre la domination coloniale et toutes les formes de l’injustice sociales en est tenter de croire que les Antilles Guyane sous la domination coloniale, dites selon la terminologie coloniale « département français d’Outre-mer «  acceptent la citoyenneté française.
 Pour l’observateur non averti il existe effectivement un silence qui s’explique par le fait que ses populations ont été traumatisées par la répression sanglante des années passées.
En  réalité les Antilles Guyane constituent un volcan dont les laves incandescentes ne tarderont pas à se répandre.
Pour se rendre compte de l’évidence d’une telle affirmation, il est nécessaire de rappeler les multiples procès intentés contre les nationalistes revendiquant la souveraineté nationale de leur  pays.
Les latifundistes békés qui possèdent la quasi totalité des terres,  80% des terres exploitent  de manières éhonté les ouvriers agricoles.
Le mécontentement populaire a atteint son point culminant. Du fait de la colonisation ces déshérités  n’ont pas le droit d’exister sur une terre qui leur soit prospère. E n 1849 la mascarade de l’abolition de l’esclavage a donné a donné de nouvelles dimension à l’exploitation c économique, à  la production de la canne à sucre et en particulier la dépersonnalisation  de l’homme antillais.
La départementalisation a consacré l’assimilation et la transformation  artificielle des Antilles Guyane en « département français ».
Le fort taux de chômage qui règne dans ces pays depuis 1946 occasionne un important mouvement de migration, d’une main d’œuvre à bon marché vers la France et l’Europe. Et cette nouvelle traite est assuré par un organisme appelé le BIMIDOM (Bureau des migrations pour les départements d’Outre-mer) un véritable ministère de l’émigration. Mais la situation ne fait qu’empirer, les rapports se dégradent entre les colonialistes français et les populations autochtones. Les grèves accusent un profond malaise politique économique et social.
En effet la situation est on ne saurait plus préoccupante. L’abolition de l’esclavage en dépit de sa fameuse trilogie « liberté égalité fraternité » qui prétendit garantit l’égalité n’a rien changé du tout.
Les békés qui relaient l’arrogance française constituent dix familles. Les 75%  sont la propriété de 0,3% de ces personnes. Les colons français par leur propagande sur l’économie et les richesses qu’ils nient alors qu’ils en profitent par un pillage systématique.
Leur propagande e consistent à faire croire que ces pays ne peuvent  que quelques articles relevant de l’agriculture. Selon eux il serait très facile de faire croire aux autochtones qu’ils sont condamnés à mourir de faim sans L’aide de la France ; où que ces pays sont condamnés à se procurer à l’étranger tout se qui est nécessaire en dehors de  quelques produits  fabriqués sur place.
Ce système de chantage a permis d »édifier un capitalisme insolent. Les ressources économiques sont toujours exportées vers l’Europe au profit des intérêts des capitalistes qui gouvernent la France. La départementalisation survenue en 1946 n’a elle n’on  elle rien changé  de la situation critique des Antilles Guyane. Les avantages sociaux tels que la sécurité sociale les allocation familiales etc.. dont l4attribution est souvent sujette à  caution ne font partie en fait que d’une nouvelle mascarade de l’état français, chargée de mieux camoufler le pillage et l’appauvrissement de ces pays coloniaux.
Pour mémoire au XVII ième siècle, les Antilles Guyane avaient pour culture à l’exportation, la canne à sucre, le cacao, le coton, le tabac et en outre les cultures vivrières et les épices.
La monoculture de la canne à sucre qui représentait 56% des terres cultivées au détriment des autres cultures citées plus haut, ne représente aujourd’hui que 27% et pour cause de la concurrence du sucre de betterave et l’orientation vers la banane, du sucre pour les commerçants de Nantes e, de Bordeaux e de Marseille n’étant plus rentables pour ces véritables jongleurs de l’économie. Ce qui valu la disparition pure et simple des autres cultures telles que cacao,  café, coton, tabac , épices.
Les cultures vivrières véritable aliments de base pour la population locale sont aujourd’hui largement défavorisées au profit des  produits importés de France.
L’abandon tragique de la petite agriculture traditionnelle, de plus en plus difficile à écouler face à l’envahissement scandaleux des produits importés que facilitent chaque jour ces messieurs de l’import export au mépris de toute la paysannerie. Cette concurrence déloyale et ingrate vaut un véritable exode rural vidant les campagnes et acculant les paysans à grossir les rangs des chômeurs dans les villes où le travail est presque inexistant. L’embauchèrent et le licenciement  font surtout le bon vouloir des patrons qui foulent aux pieds la législation du travail.
Cela favorise considérablement la politique du  BUMIDOM (Bureau des Migrations Pour  les Départements d’Outre-mer) et autres services du ministère de l’émigration dont les desseins sont de vider ces pays de leurs forces vives pour un génocide par substitution ; d’éviter le mécontentement légitime des chômeurs qu’ils ont crées, d’acculer les jeunes à s’enrôler dans l’armée française où ils sont prioritaires pour la mort comme chair à canon ; enfin pousser les jeunes filles et garçons vers la prostitution et le proxénétisme en France.
C’est un véritable déracinement de la jeunesse antillaise et guyanaise livré dans le monde hostile de la France. Une fois expatriés ils sont confrontés quotidiennement à toutes  sortes d’exactions et trouver un travail et un logement constitue pour eux une véritable humiliation, alors qu’ils représentent une main d’œuvre à bon marché.
Il est une légende colonialiste qui dit que les Antilles sont à vocation agricole. Comment puisque les responsables de la chambre agricole ne s’opposent  même pas à la fermeture des exploitations qui deviennent plus tard des terres à construire.
Et pour l’industrie ?  Les recherches de minerais ne sont-elles pas restées un secret  d’Etat pour le colonialisme français !
Et la pèche ? Les eaux  de la mer caraïbe sont reconnues comme les plus poissonneuses, à preuve se sont les chalutiers où flottent les pavillons impérialistes qui les sillonnes, la pillent et la tuent.
Il y a environ 15 ans. La pêche faisait les beaux jours des pêcheurs locaux et les poisson abondait. Aujourd’hui face à l’industrialisation et aux techniques de pêche impérialiste ; ils se trouvent démunis de leur patente de plus en plus difficile à payer. Le consommateur quant à lui a devant lui un choix de plus en plus grand de poisson importés de l’Europe et de qualité et de fraicheur douteuse.
La pèche aux Antilles Guyane n’a-t-elle pas nécessairement besoin  d’une dimension nouvelle et industrielle pour le bien être des populations.
En somme tout reste à faire, à condition que ces pays colonisés se libèrent  du joug de l’impérialisme.
L’agriculture sera plus efficace grâce à une diversification des cultures, à l’élevage, et à la commercialisation des produits et sous produits.
La liberté retrouvée aux Antilles Guyane, désormais les miracles économiques, scientifiques et politiques seront possibles. Et de réelles perspectives de développement seront offertes dans tous les domaines à ces pays.
On peut espérer certainement que ces peuples ne se laisseront pas indéfiniment  spolier, ruiner et humilier, réduire à la dépendance totale de l a France colonialiste.

 SIGNATURE BARIK MAHMOUD BARKA BARRIQUE SERGE